mercredi 3 septembre 2014

Partageons au lieu d'acheter!

Ami lecteur, amie lectrice, bonjour!

Professionnels mis à part, la plupart d'entre nous n'utilisons que de manière ponctuelle une grande quantité d'objets. Nos placards sont remplis mais beaucoup de choses prennent la poussière en attendant qu'on en ait besoin. Pourtant, pour éviter les achats onéreux et l'impact écologique lié à leur production, plusieurs solutions existent pour se procurer des objets ponctuellement sans avoir à les posséder soi-même. 

C'est un fait que l'on commence à comprendre : une majorité de nos objets sont inutilisés la plupart du temps. Une perceuse est utilisée en moyenne 12 minutes entre son achat et la poubelle ! Combien de fois as-tu, lecteur, utilisé ta machine à gaufres? Ta voiture te sert-elle tous les jours ou bien dort elle au parking ou dans la rue? Je ne parle évidemment pas de prêter tes caleçons, mais beaucoup d'objets moins personnels peuvent être intelligemment partagés. Cela permet d'amortir (relativement) leur empreinte écologique (quitte à ce qu'elle soit produite, autant qu'elle serve, cette perceuse!), d'éviter à d'autres d'en faire l'achat (économie de ressources), de dégager éventuellement un revenu (pour couvrir le prix d'achat initial?), etc..

Le prêt d'objets.
En Suisse, les citoyens collent sur leur boite aux lettres des stickers à l'effigie d'objets disponibles au prêt. En France, des sites commencent à émerger comme Share Voisins ou Pretoo. Bien sûr, il est aussi possible simplement de connaitre ses voisins (et enfin créer du lien social!) et de s'échanger des objets à l'occasion. 


La location d'objets.
Que ce soit pour se faire un peu d'argent pour arrondir les fins de mois, pour amortir le prix d'achat de matériel onéreux ou simplement parce qu'on a pas confiance dans le prêt (chacun ses raisons), on peut passer par la location d'objets. Plusieurs sites, soit généralistes soit spécialisés, mais tous entre particuliers, ont vu le jour pour supplanter les plateformes professionnelles habituelles (kiloutou, agences de location de voitures, etc). Parmi ces sites internet, on trouve Drivy pour la location de voitures et utilitaires, et Zilok pour à peu près tout. Ce n'est pas une liste exhaustive, plein de plateformes existent : à toi d'en faire le tour si le coeur t'en dit.

L'état d'esprit.
Avec la poussée très nette de ce qu'on appelle l'économie collaborative, dont les deux précédents paragraphes font partie, certains penseurs prédisent actuellement que d'ici à quelques dizaines d'années, la notion même de propriété paraîtra dépassée. La valeur sociale d'une personne se déterminera à sa capacité à s'intégrer à des cercles de contacts, des réseaux de personnes et à accéder à du matériel commun. C'est le contraire de l'état d'esprit qui prévaut majoritairement depuis l'avènement du capitalisme libéral.
Etre en avance sur son temps, faire partie des précurseurs, c'est ça : adopter un état d'esprit lié à l'utilisation de l'objet plutôt qu'à sa possession


Es-tu amoureux de ton appareil à raclettes au point de ne tolérer aucune utilisation par qui que ce soit d'autre? Ta voiture est-elle si liée à ton âme qu'aucun autre conducteur ne puisse poser les mains sur le volant? Si la réponse est non, alors le pas qui te reste à franchir vers l'état d'esprit d'utilisation n'est plus bien grand. Pense-y quand tu t'apprêtes à acheter quelque chose. Tes voisins n'en auraient-ils pas déjà un exemplaire? L'appareil vaut-il l'investissement si tu l'utilises peu? 
Emprunte, loue, prête, réfléchis et ainsi, 

Toi aussi, fais ta part!
Fitz Green.

lundi 1 septembre 2014

Je me fous que tu sois "écolo" !

Ami lecteur, amie lectrice, bonjour!

Dans la série "une discussion alcoolisée m'inspire un thème d'article", je continue aujourd'hui avec une petite mise au point d'importance : je me fous que tu sois écolo !


Parce qu'en fait, dans la pratique, tu peux te considérer du bord que tu veux, te situer où tu veux sur l'échiquier politique, avoir l'avis que tu veux sur tous les autres sujets de société... Lorsqu'on en arrive aux questions d'écologie, je me fous du nom que les gens se donnent.  

Pierre Rhabi a dit : "jardiner est un acte politique". Je suis d'accord avec cette phrase, car à l'heure d'aujourd'hui la politique se fait par les actes. C'est le seul véritable levier que l'on ait, agir. Revenons-en à cette notion de "bulletin de vote". Lorsqu'on achète un produit bio et/ou local, lorsqu'on choisit de faire ses courses en réduisant ses emballages, lorsqu'on cultive son potager plutôt que de se fournir au supermarché du coin, on vote pour un autre modèle. C'est pour moi, au quotidien, bien plus important que d'avoir sa carte de tel ou tel parti et de voter de temps en temps lorsqu'on daigne te demander ton avis sur la politique du pays. 

Ainsi, rassure-toi, quelle que soit ta couleur politique, tu es le bienvenu ici. Mes conseils s'appliquent à toute personne qui se considère comme un citoyen responsable. Ceux qui créent la solution plutôt que de pointer les problèmes du doigt. Ceux qui se lèvent le matin en sachant qu'un autre modèle se construit à chaque acte qui aille dans le bon sens. Mon blog s'adresse à ceux qui veulent faire leur part du boulot. 

Toi aussi, fais ta part !
Fitz Green.