dimanche 29 juin 2014

Le ménage plus économe.

Ami lecteur, amie lectrice, bonjour!

Aujourd'hui je vais me concentrer sur les questions pratiques et aborder les sujets du ménage et de l'entretien de la maison.
Il est à mon avis utile de rappeler que l'écologie, et plus largement la citoyenneté responsable, passent par une logique de réduction de nos besoin énergétiques quotidiens. Ne nous accrochons pas à l'idée que la technologie nous sauvera (illusions bien trop répandue), ou que le développement des énergies renouvelables nous permettra de continuer ad vitam aeternam à consommer de l'énergie dans tous les sens.

La pertinence de ce que nous considérons comme nos "besoins énergétiques de base" doit être redéfinie pour marcher vers une utilisation raisonnée de l'énergie, quel que soit son mode de production.
Pour en revenir à notre sujet du jour, voici quelques modifications que j'ai apportées à ma façon d'entretenir mon domicile. Elle permettent toutes d'aller vers une logique moins énergivore et moins polluante à la maison.

- Réapprendre à se servir régulièrement du balai et de la pelle. Une pièce lambda de la maison n'a pas besoin de recevoir tous les quatre matins un récurage complet à l'aspirateur. Le plus souvent, en ce qui concerne la saleté visible, la majeure partie du boulot peut être faite en passant un bon coup de balai. Cela réduit la fréquence d'utilisation de l'aspirateur qui, rappelons-le, consomme dans les 2000 Watts et nécessite souvent un sac jetable. Bien sûr, ce conseil ne s'applique pas forcément à tous types de sols (les vieux parquets et la moquette rendent le balai inutile). Il faut aviser en fonction des spécificités de votre logement.


- Egalement dans la série "poussières" : éviter au maximum les plumeaux jetables. Les industriels nous ont de nombreuses fois fait l'apologie de ces plumeaux interchangeables, aux capacités de rétention de poussières extraordinaires. Une bonne option, durable cette fois-ci, c'est l'utilisation de chiffons microfibres.
Ces "lingettes" sont faites de sorte à très bien retenir la poussière et la saleté (au point que pour nettoyer ses vitres, une microfibre et un peu d'eau suffisent) et se substituent donc parfaitement aux plumeaux jetables ou à l'aspirateur (qui n'est pas pratique sur les objets). Il suffit alors de secouer régulièrement la microfibre par la fenêtre pour se débarrasser des poussières.

- Réduire la part de produits chimiques pour l'entretien de la maison. Le citron, le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude, les huiles essentielles, le savon de Marseille... sont autant d'alliés économiques et écologiques dans la lutte contre la saleté. Je vous assure que les ménagères du siècle dernier se passaient bien du "Cillit Bang", des "décape-four" ou autres "Vigor" pour leur ménage, et s'en portaient très bien.
Le vinaigre blanc remplacera facilement les détergents de surface pour passer la serpillère sur les linoléums, carrelages, etc.


Les huiles essentielles pourront servir tour à tour d'antifongique, antibactérien, désodorisant, assainissant de l'air, etc.
Le Savon Noir est un excellent dégraissant, détachant, etc.. Et se dilue à l'envie en fonction des usages.
Le Savon de Marseille fait tout très bien : le corps, les cheveux, les vêtements, la vaisselle légère...
Devant le nombre vertigineux d'alternatives plus saines, il serait mal avisé de continuer à polluer l'intérieur de nos habitations à grands coups de détergents industriels.Pour plus de détails, l'excellent PDF "Le Grand Ménage" de Raffa, une biologiste belge qui a développé plein de recettes de ménage à partir de produits de base respectueux de l'environnement :

"Le Grand Ménage" en ligne ici

Je vais pour clore cet article me permettre de te rappeler, cher lecteur, que ces conseils ne figureraient pas dans cet article si je ne les avais pas mis en pratique et validé leur pertinence. Quand je parle de balai, je ne prône pas le retour au moyen âge pour le ménage de l'habitation, je dis simplement qu'il faut remettre en question le côté "indispensable" de l'aspirateur qui, dans certains cas, ne l'est pas du tout.

De la même manière, pour ceux qui hésiteraient encore, je rappellerai que les économies financières sont substantielles : tous les liquides lave-vitre, tous les plumeaux jetables, tous les sacs aspirateurs et tous les détergents de surface non achetés finissent par payer un bon resto.
En résumé donc : faire son ménage différemment peut, moyennant un investissement minime, permettre de réaliser des économies financières, dépolluer son intérieur, réduire son impact écologique. Je ne vois, de ma fenêtre, aucune raison de ne pas creuser la question, se renseigner, et s'y mettre!

A bientôt pour un nouvel article et d'ici là,

Toi aussi, fais ta part!
Fitz Green.

mercredi 18 juin 2014

Mon fric, ce héros!

Ami lecteur, amie lectrice, bonjour.

Je viens aujourd'hui te parler de ton porte-monnaie. Car, à bien regarder la façon dont s'en servent la grande majorité des gens, je finis par me dire que cet objet pourrait bien avoir sa part de responsabilité dans la grande crise environnementale que nous commençons tout juste à vivre.

Et, à tous ceux qui se poseraient la question de savoir comment réduire leur empreinte, tant sur l'environnement que sur un paquet de facteurs sociaux et humains, je répondrais : Fais gaffe à tes habitudes d'achat!

Explication : chaque euro est un bulletin de vote. C'est à l'heure actuelle l'image qui, personnellement, me parle le plus. Il faut bien comprendre que lorsqu'on achète un produit, on vote pour ce produit! On demande implicitement à l'entreprise qui le produit d'en produire d'autres encore, de continuer à les acheminer par les mêmes voies, de ne pas se remettre en question.

Achète donc une boite de maïs en conserve de marque discount : tu viens d'encourager les grands industriels à se fournir en maïs produit sur des dizaines d'hectares via des méthodes de monoculture mécanisée parfaitement malsaines, viables uniquement grâce aux subventions accordées par les institutions pour continuer sur la voie du productivisme aveugle.
Tu voulais faire tes courses pour moins de 20€, et te voilà activement complice de déforestation, empoisonnement du vivant, appauvrissement des sols, pollution de l'air, augmentation des gaz à effet de serre, et j'en passe.
L'idée n'est pas de te faire une liste exhaustive de tous les vices actuels de la grande distribution, mais plutôt de bien te faire comprendre deux principes :

- Quand tu achètes, tu cautionnes voire encourage; (et c'est valable pour les bons produits aussi! Acheter ses produits à un producteur ou une entreprise responsable sur toute la ligne, c'est aller dans le bon sens!), donc tu votes.
- Les produits à bas prix ne le sont que pour le porte-monnaie du consommateur (qui n'y gagne par ailleurs pas en santé, voir les dernières polémiques sur le discount), mais ont toujours un prix quelque part ; ce prix est forcément payé soit par tes impôts (subventions) soit par la planète.

Réfléchissons-y tous au moment de prévoir la prochaine tournée de courses. Nos habitudes plan-plan nous conduiraient tout droit chez Carrefour, Leclerc ou Auchan ; pourquoi ne pas essayer de dénicher une AMAP pas loin? S'il n'y en a pas à proximité, pourquoi continuer pour autant à faire ses courses aveuglément ? Le consommateur un poil attentif fera vite le tri entre les produits "passe encore", qui parfois sont la seule solution (pas la bonne, mais la seule), et les produits à fuir absolument.



Alors, peu à peu, on privilégiera les produits frais, locaux, de saison, bio, etc.. Qui sont bien évidemment plus respectueux pour l'environnement que leurs homologues bon marché, venus de bien loin et cultivés d'une manière au plus énergivore et destructrice.

Penses-y, lecteur, lectrice, car notre salut passe aussi par là. Petit pas par petit pas, on peut changer de manière non déstabilisante nos habitudes de consommation pour éviter de cautionner parmi les pires maux de notre société actuelle.

Dépense ton argent de manière consciente et ainsi,

P.S : comment dire la même chose sans prendre de pincettes : Tout est moins cher mais on est ruiné.

Toi aussi, fais ta part!
Fitz Green.

dimanche 15 juin 2014

Chasse d'eau et économies.

Ami lecteur, amie lectrice, bonjour.

Je ne me laisse pas de répit et me mets d'ores et déjà au travail pour étoffer ce blog et lui donner vie. Aujourd'hui, inaugurons ensemble la rubrique "Pratique" et entrons dans le vif du sujet : économisons l'eau.

L'écologie revêt bien des aspects et, loin des changements radicaux de mode de vie qui rebutent tant les volontaires, on peut trouver bien des astuces simples pour commencer.



Tirer la chasse d'eau des toilettes est un geste des plus anodins. Et si ce geste pouvait lui aussi se teinter de responsabilité? Il suffit pour cela de mener une réflexion simple sur nos besoins réels en matière d'évacuation d'eaux usées.

Le volume moyen d'eau utilisé lorsqu'on tire la chasse, c'est 9 litres (d'eau potable hein, sinon c'est pas marrant). Un petite commission en demande-t-elle tant? Bien sûr que non! Des solutions? En voici 3 :

- La meilleure : Stop Eau Universel. Equiper une bonne fois pour toutes sa chasse d'eau d'un poussoir avec fonction "Stop", c'est se rendre capable de maitriser sa dépense d'eau simplement en étant attentif. On regarde le fond du trône en tirant la chasse et dès que l'on constate que celle-ci a rempli son rôle, on la stoppe en relâchant le bouton/la tirette. Cela peut paraitre évident, mais ça permet 50% d'économies soit, en moyenne, 22,5L d'eau potable par jour et par personne. Une rapide recherche sur internet me présente des Stop Eau Universel en dessous de 20€, on est donc ici à la portée de (presque) toutes les bourses.



- La standard : La chasse d'eau à double commande. Elle permet de choisir entre 3 et 6 litres utilisés, en fonction du type de commission. Ici aussi, on parle d'évidence mais ce système devrait déjà être dans toutes les toilettes! Prix : entre 20 et 50 € selon les modèles, sachant que celui-ci varie en fonction de la compatibilité avec les modèles de réservoirs.

- La passive : Mettre des bouteilles d'eau pleines dans le réservoir. Cette méthode seule n'économise qu'un litre d'eau par tirage de chasse, c'est donc la moins efficace des trois dans l'absolu. Simplement, elle est là pour deux raisons. D'abord, parce que même un étudiant ultra fauché ou quelqu'un au RSA peut trouver deux bouteilles plastiques de 50cl, les remplir d'eau et les mettre dans son réservoir de chasse. Pas besoin d'être riche, ni bricoleur.
Ensuite, parce qu'elle se combine parfaitement avec les deux solutions ci-dessus ; une chasse d'eau équipée d'un stop ou d'une double commande deviendra encore plus économe si le volume maximum possible est réduit d'un demi-litre ou d'un litre. Prix du dispositif : deux sesterces.



Tu l'auras compris, je n'ai exposé ici que les astuces pratiques réalisables par chacun. Bien évidemment, le lecteur bien renseigné me répondra que d'autres alternatives existent, comme les toilettes sèches. Je fais simplement le choix de présenter des méthodes simples adaptables à l'immense majorité des configurations sanitaires.
Et j'ajoute que, bien au delà des solutions techniques pour économiser l'eau, il conviendra surtout d'avoir une réflexion critique sur notre utilisation des WC. Profiter de la douche pour faire pipi n'a jamais tué personne ; tirer la chasse pour trois gouttes c'est con.

Lecteur, lectrice, je te laisse là et te donne rendez-vous au prochain article. N'hésite pas à appliquer ces bonnes idées, c'est par des choses comme ça qu'on commence. À la prochaine et d'ici là,

Toi aussi, fais ta part!
Fitz Green.

samedi 14 juin 2014

Un bon début.

Ami lecteur, amie lectrice, bonjour!

Je commence ici mon premier blog, qui sera destiné à nourrir les réflexions de ses visiteurs. Je ne me poserai à aucun moment en détenteur d'une vérité absolue; simplement, par mes propres découvertes et expériences, j'essaierai d'attiser la curiosité des uns, la volonté d'agir des autres.

J'agis dans un but clair : inciter au changement. C'est dans un changement concret, rapide et d'ampleur de nos modes de vie et de notre conception des choses que se trouve notre chance de rétablir la situation de la planète. À l'heure où j'écris, le 5ème rapport du GIEC est paru depuis déjà 4 mois et rien, pas une allocution télévisée de nos gouvernements pour annoncer un changement radical, pas de mesure emblématique, pas de volonté politique.



Cette révolution, qui doit être non-violente et progressive mais qui par dessus tout DOIT ETRE, ne viendra que d'en bas. Elle doit commencer à l'échelle la plus locale: nous-mêmes.

Trop nombreuses sont les personnes de mon entourage qui me rétorquent qu'être écolo demande du temps, de l'argent, de l'implication ou que sais-je encore. C'est on ne peut plus faux: on peut parfaitement être très raisonnable dans notre impact sur la planète et ce tout en étant fauché, très occupé ou bien encore réfractaire au militantisme. Ce ne sont que des exemples mais l'idée principale est que j'aimerais lutter contre cette tendance qu'ont beaucoup de personnes à placer d'eux-mêmes les comportements responsables hors de leur portée, via de fausses excuses.

Ce blog est créé aujourd'hui pour l'avantage de son format: j'aurais mené ce travail d'écriture et d'information dans tous les cas; il m'a simplement paru plus adapté de travailler au format blog par des «articles» ou «billets» réguliers, plutôt que de peiner à répondre aux questions de longueur et de pertinence de contenu d'un fichier PDF de plusieurs pages, par exemple.

Je souhaite longue vie à ce blog et aux idées qui y trouveront place.

Toi aussi, fais ta part!
Fitz Green.