mardi 8 juillet 2014

Complément hygiène.

Ami lecteur, amie lectrice, bonjour!

A la suite de l'article concernant les savons et autres produits pour la douche, je complète un peu mon point de vue personnel sur le sujet. J'aimerais parler du reste de la salle de bain : des conseils à appliquer pour madame comme pour monsieur, qui font avancer le schmilblik sans coûter la peau de la fesse.

1/ Amateurs de produits chimiques, de perturbateurs endocriniens et de dépenses superflues, passez votre chemin. Pour les autres, voici un excellent produit pour remplacer les déodorants : le bicarbonate de soude.

Egalement appelé bicarbonate de sodium, ce produit simple permet de s'affranchir, 350 jours par an, de déodorant. Tout simplement parce qu'appliqué directement sur les aisselles, il anéantit les odeurs.Vraiment.



Genre, ça marche! Ç'a d'ailleurs été une de mes révélations en ce début d'année. Bien sûr, avec ça, pas d'odeur, donc tu ne sentiras pas "bon" non plus. Le soir où tu veux plaire, un peu de parfum ou exceptionnellement un coup de déo.

Les 95% du temps restants, bicarbonate de soude. Il coute environ 3 fois moins cher qu'un déo, dure bien aussi longtemps et marche à la perfection. Le mot du jour à retenir.

2/Conseils destiné autant aux filles qu'aux garçons : sachez-le, une grande majorité des autorités en médecine et en otorhinolaryngologie déconseillent fortement l'utilisation du coton-tige pourtant tant adoré. Et pour cause, il créerait un déséquilibre dans le pH du conduit auditif externe qui faciliterait les infections ; il crée des amas de cérumen tassé qui peuvent diminuer la perception auditive ; enfin, les services médicaux font état de nombreux accidents débiles dus à une mauvaise utilisation du coton tige, qui mène à des blessures du tympan par exemple.
EN BREF, voici bien un objet dont on peut aisément se passer.



Ce qui tombe bien, puisqu'il est très représentatif de ce que nous voulons éviter : le jetable, l'éphémère, les bilans carbone désastreux (et celui du Polypropylène, matériau qui constitue les tiges des coton-tiges, serait particulièrement désastreux), etc..

Alors petite leçon : normalement, le cérumen doit rester dans le conduit auditif, pas besoin d'aller y jouer les spéléologues. Le coton-tige ne doit servir qu'à nettoyer les conduits du pavillon de l'oreille, chose que l'on peut tout à faire faire à l'eau et au savon, à l'aide de notre cher auriculaire, durant chaque douche que l'on prend. Alors, entre séance complète de nettoyage simple et écolo sous la douche, ou conduite environnementale et sanitaire désastreuse... Le choix n'est-il pas vite fait?

3/ Enfin, intéressons-nous à une question purement féminine : celle de la gestion des périodes de règles. Calculons rapidement : une demi-douzaine de tampons en moyenne (selon le débit..) par jour, multiplié par environ 5-6 jours par mois... ça nous donne plus de 430 tampons par an.
Outre les récentes découvertes pas top top concernant la composition de ces protections intimes (serviettes comme tampons), très bien illustrées dans cet article de ConsoGlobe (Article), il est facile de s'imaginer quel impact ces fournitures peuvent avoir écologiquement parlant.
Alors qu'il existe des alternatives qui ne demandent encore une fois qu'à vous convaincre de leur efficacité : notamment la MoonCup, ou coupe menstruelle. En silicone médical, non allergène, elle est rentabilisée en 6 mois par rapport au coût de protections jetables. Puis, elle est utilisable 10 ans, permettant de faire... 95% d'économie sur 10 ans de protections!
Pêle-mêle, d'autres solutions : serviettes lavables en coton biologique, protections en coton bio non blanchi (mais quand même jetables...), éponge de mer naturelle (durée de vie limitée, 6 à 8 mois), le choix est vaste. L'idée est de ne pas être réfractaire au changement et de donner leurs chances à ces alternatives économiques (pas toutes) et écologiques (à divers degrés).



Je vais terminer là cet article et aller essayer de faire mes propres tablettes lave-vaisselle. Il n'y a qu'en testant des choses qu'on cerne ce qui peut être amélioré dans nos habitudes, sans payer de lourds tributs dans la commodité de nos actions quotidiennes.
D'ailleurs, tu remarqueras que je n'ai pas fait de liste exhaustive de tout ce qui pourrait être amélioré dans la salle de bain : je ne me permets de parler que de ce que j'ai testé personnellement, ou de choses sur lesquelles j'ai eu des retours fiables.

Je te laisse, cher lecteur, chère lectrice, à -je l'espère- tes réflexions.
N'oublions pas que ce sont les petits changements, modestes et progressifs mais bien réels, qui nous sortiront de nos habitudes autodestructrices, surconsommatrices et écocides.

Toi aussi, fais ta part!
Fitz Green.

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